Bonjour mon monde,
Voici ma nouvelle note sur un roman autopublié, «Toucher le ciel de Manhattan» d’Andréa Golden.
QUAND ON A OUBLIÉ CE QUE C’EST QU’AIMER…
L’auteure nous entraîne avec simplicité dans une belle histoire d’amour qui se déroulera dans deux univers complètement opposés, l’un opulent, l’autre dévasté par la misère, dans un cadre qui nous évoque La Ferme africaine. Narration à deux voix, elle est racontée à la première personne par les protagonistes, chacun de sa perspective.
Une femme indépendante et lassée des hommes éprouve un peu plus qu’un simple intérêt pour le nouvel architecte. Ils devront cependant traverser de nombreuses vicissitudes avant que leurs âmes finissent par se trouver, en Afrique, pour leur faire vivre une existence qui les enrichira humainement.
Détenir le pouvoir ne rend pas plus heureux qu’un autre! Loin de là…la puissance de l’argent n’efface pas, qui on est au fond. Véritablement!
«(…) ma porte est prise d’assaut par un défilé d’employées de maison, toutes des vétéranes, qui me saluent (…)» Toucher le ciel de Manhattan
«Lorsque j’apparais, les conversations s’interrompent, les yeux se tournent dans ma direction, et je sens monter en moi, incontrôlable, un sentiment addictif de supériorité physique…» Toucher le ciel de Manhattan
Pour pouvoir se rappeler d’où ils viennent, certains n’hésitent pas à se ressourcer auprès de leur famille, de leurs amis. Pour se retrouver certains, comme Angela l’héroïne, partent quelques mois ailleurs, afin d’aider les plus démunis. Une façon de pouvoir retrouver pied, reconsidérer la personne qu’on est.
«Ce sont de véritables festins qu’elles arrivent à élaborer avec les faibles moyens dont nous disposons et elles parviennent à combler tous nos besoins nutritionnels.» Toucher le ciel de Manhattan
La plume d’Andréa Golden est facile à lire. Elle a une très belle façon de décrire. Elle nous fait voyager entre New York et l’Angola, en Afrique, ancienne colonie portugaise. Entre deux mondes totalement différents avec des besoins différents, des manières de voir la vie différemment.
Photos prises du site : https://aeppea.wordpress.com/2011/04/17/mumuilas/
La relation entre les personnages principaux m’a rendu perplexe. Il semblait manquer de profondeur. Il manquait ce petit quelque chose, cette substance qu’une romance devrait avoir entre deux personnes qui sont attirées l’une par l’autre. Je n’ai senti ni la complicité ni l’attraction entre eux, ce qui m’a laissé un gout d’insatisfaction.
Cependant une leçon s’inscrit dans ce roman qui montre que la vision de la vie peut être obstruée par la superficialité de la société actuelle. Être une personne qui apporte une vraie aide à une population est-ce si insignifiant que cela? Devrait-on préférer une personne qui ne pense qu’à gagner des millions, qu’elle dépensera futilement tout en montrant son «pouvoir» à tous? Posséder un appartement haut de gamme dans une tour en verre, dépenser pour des vêtements de marque, dîner dans des restaurants tous plus chics les uns que les autres… est-ce vraiment si important pour l’évolution de l’être intérieur?
«On se croirait dans un théâtre reconverti en restaurant de luxe orné à profusion.» Toucher le ciel de Manhattan
Merci, Sophie Martin, de m’avoir contacté et envoyé ce roman à lire 😉 Vous souhaitez une traductrice du tonnerre, cliquez ICI pour son contact!
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Dans le monde fantastique de petits doigts courant sur le clavier de la Vie avec un grand V.
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